Le berger d'Islande
Le Berger Islandais est la seule race canine originaire d’Islande.
C'est un chien très endurant, capable d’effectuer de nombreuses tâches, sachant faire preuve de détermination et d’une grande confiance en lui.
Il a été sélectionné pendant des siècles sur ses capacités, plutôt que pour son apparence. L'Islande est un grand pays rural dont la population est très éparse. Malgré l’aspect guerrier du peuple Viking, ils n’ont pas eu besoin d'un chien de garde féroce et ont été en mesure de se concentrer sur d'autres aptitudes importantes : garder des troupeaux et alarmer en aboyant.
Caractère...
Le Berger Islandais est vif, aimable, curieux et courageux. L'expression de son visage ressemble souvent à un sourire qui traduit sa joie de vivre.
Ce chien a un instinct de conduite de troupeau prononcé et n'est pas attiré par la chasse. C'est pourquoi, il est un chien de troupeau particulièrement efficace ainsi qu'un excellent chien de garde sans méchanceté.
C'est un chien doux et gentil, réceptif à l'éducation. Cet ancien gardien de chevaux et de moutons est courageux et hardi, il faut canaliser sa personnalité. Il n'est pas difficile, mais il faut lui donner une bonne éducation dès le départ. Sa gentillesse en fait un chien extrêmement sociable, gai et équilibré.
Il a besoin de se dépenser, de jouer, bien qu'il soit d'un autre côté tout à fait serein et calme à la maison. Plus que d'exercice, il a besoin de gaîté et d'occupation. Sinon, par ennui, il pourrait devenir remuant et aboyeur. Le Berger Islandais aboie souvent s'il est laissé livré à lui même dans un jardin. Il passera son temps à surveiller et donner l'alerte de façon intempestive !
Apparence...
Avec ses oreilles dressées et sa queue enroulée le Berger Islandais est un représentant typique des Spitz nordiques. Vu de profil il est de forme rectangulaire, la longueur du corps, de la pointe de l’épaule à la pointe de la fesse, étant supérieure à la hauteur au garrot. La hauteur de la poitrine est égale à la longueur du membre antérieur, du coude au sol.
L’expression est douce, intelligente et exprime la joie de vivre. Son port empreint d’assurance et de vivacité est typique. Il y a deux variétés de poil, un poil long et un poil court mais tous deux sont épais et extrêmement résistants aux intempéries. La différence d’aspect entre les deux sexes est marquée.
Quel que soit la longueur du poil, l’entretien n'est pas très important, car la fourrure ne fait pas de nœuds (à part derrière les oreilles pour les poils longs). Il ne nécessite pas de gros brossage, son poil est "autonettoyant" et il ne le perd pas tout le temps (la mue est nette, sauf s'il vit en appartement).
Un peu d'histoire...
Les Vikings norvégiens ont colonisé l'Islande en 874 et ont apporté leurs chiens avec eux. Au fil des années, d'autres races ont été importées, mais seulement en petit effectif. Toutefois, depuis 1901, il est interdit d'importer des animaux en Islande. De ce fait, la race a très peu changé depuis l'époque des Vikings. D'ailleurs, le Berger Islandais présente de nombreuses similitudes avec des ossements de chiens retrouvés dans des sépultures au Danemark et en Suède, datant d'environ 8000 avant JC.
L'histoire du Berger d'Islande fût un peu chaotique et suivit les difficultés du peuple islandais lors de la colonisation de l'île : famines, maladies... La race faillit disparaître , en raison d'une épidémie de maladie de carré au XIXième siècle.
La création du Kennel Club Islandais (HRFÍ) en 1969 avait pour but principal de veiller sur la race du Berger Islandais. La race est considéré comme faisant partie du patrimoine culturel du pays, et son travail est maintenant d'encourager son élevage et de rechercher de «nouveaux» chiens dans les endroits les plus éloignés.
Le Berger Islandais s’est adapté, dans sa façon de travailler, au terrain, aux méthodes d’élevage et au dur combat qu’ont mené les Islandais pour leur survie au cours des siècles ; il s’est rendu indispensable au rassemblement du bétail dans les fermes. La popularité du Berger islandais a grandi au cours de ces dernières décennies. Avec environ 5000 individus enregistrés dans le monde (principalement en Scandinavie et en Europe du Nord), la race n'est pas très répandue , mais n'est plus au bord de l'extinction.