Hokkaido Ken
L'Hokkaido, une passion depuis plus de 15 ans...
De divers pays d'Europe, jusqu'au Japon, ces chiens merveilleux m'auront fait voyager plus que je l'aurais imaginé !
Nous avons eu la chance de partager nos vies et faire plein d'activités avec nos Hokkaido, de diverses lignées, de différents pays et de différentes couleurs... Ce chemin fut un merveilleux apprentissage et il l'est encore chaque jour.
Aujourd'hui, nous vivons encore avec plusieurs générations sous le même toit : Satsuki et Chiko cotoient leurs petite-fille et arrière petite-fille Okinawa et Yuzu.
L'Hokkaido
Sélectionné par les Aïnous, peuple autochtone des îles nippones, dont les derniers descendants vivent principalement sur l’île d’Hokkaido, il chasse les cervidés et l'ours.
L’histoire de l’Hokkaido est intimement liée à celle du peuple Aïnou. Les ancêtres des Aïnous s’installent dans l’archipel nippon vers 11000 ans avant JC. Ils seront repoussés au nord par les peuplades asiatiques (ancêtres des actuels japonais) vers 1000 avant JC et seront finalement cantonnés à l’île d’Hokkaido, où ils s’éteindront petit à petit…
En 1937 la race est reconnue comme "Monument Naturel". Malgré cela, l’Hokkaido reste assez confidentiel, même au Japon. Il est introduit en France en 1988 par M. Ashibe, restaurateur parisien d'origine nippone. L'éleveur Eric Quentin (of Nagaregumo), importe un mâle, puis une femelle du Japon, fin des années 90, début 2000.
La France est ainsi un des rares pays occidentaux où l'on peut admirer quelques d'Hokkaido !
L’Hokkaido ne peut renier ses origines ! C’est un spitz asiatique. Et pour ceux qui connaissent un peu les races japonaises, il est facile de faire le parallèle avec l’Akita, ou plutôt le Shiba…
Oreilles dressées et inclinées vers l’avant, yeux triangulaires foncés, queue enroulée ou en faucille, l'Hokkaido ne peux renier sa famille. Il est bâti pour la traque dans un milieu froid et rigoureux.
De taille moyenne, bien proportionné, il est robuste avec une ossature solide. Il toise entre 48,5 cm et 51,5 cm pour le mâle et entre 45,5 cm et 48,5 cm pour la femelle. On distingue nettement le mâle de la femelle. Le corps est légèrement plus long que haut, le dos est droit et les reins très musclés montrent qu’il est bien un chien de travail. La fourrure est courte, mais très fournie avec un poil de couverture rude et un sous-poil doux et dense.
On peut trouver diverses couleurs de robe : rouge, sésame, noir et feu , bringé, noir, blanc. Des tâches bleu-noir sur la langue sont très courantes dans la race, et ne constituent pas un défaut.
L’Hokkaido est un chien d’une endurance remarquable, faisant preuve de dignité et de naturel.
C’est un chien à la fois primitif et très attaché à son maître. Il est éveillé, courageux, joueur, curieux, avec de grandes capacités d’adaptation.
Comparé à l’Akita, l’Hokkaido est beaucoup plus attentif à son maître, ce qui facilite grandement son éducation.
Au même titre que ses cousins asiatiques, il mue 2 fois par an. Pendant cette période, le poil ancien tombe et la nouvelle fourrure se reconstitue, nécessitant un brossage plus régulier.
Il faut toutefois garder à l’esprit que l’Hokkaido reste un primitif asiatique au caractère bien forgé ! L’éducation doit être ferme, mais tout en finesse, car il ne tolèrera aucune violence.
Il a besoin de dépenser son énergie : un jardin lui est quasiment indispensable. Vif, rapide, ses instincts de chasse sont bien ancrés : attention de bien l’habituer tout jeune s’il doit cohabiter avec d’autres petits animaux…
L’Hokkaido vocalise beaucoup pour s’exprimer, il va facilement « woowooter » pour exprimer sa joie ou son impatience. Très expressif, il est assez facile de repérer quand quelque chose va ou ne va pas.
Ces aptitudes à la chasse sont toujours testées au Japon et rigoureusement conservées.